Une planche de plus pour le grand livre du théâtre d’Orzens…


Découvrez les autres pages du livre sur la page ( portraits d’acteurs de 1929 à 2020)

La scénographie du PIED D’ESTALE peut enfin se déplacer devant un public!

L’Echo du Gros-de-Vaud, article de Sylvain Muller, photo F. Burkhard

MANDORLE ( …autour d’un trou de mémoire )

Le départ de cette installation est le « recyclage » d’une sculpture d’étude (marbre Cristalina, 1995) réalisée au retour d’un voyage en Inde; elle fait revenir à la surface* l’histoire d’une rencontre avec un sculpteur… du XIIème siècle!

Ce récit fera partie du projet “Voyager entre deux trous de mémoire” (peintures, sculptures, textes): des mots, une narration, pour relater les voyages, les rencontres; le concret, le conscient… et les trous de mémoire pour exprimer l’inconscient.

L’inspiration c’est peut-être oser lâcher prise. Se laisser tomber dans se trou sans fond, comme le seau que l’on jette dans le puits.

*Puis la corde qui remonte… l’imagination.

À suivre…

« RITUEL, ou le chemin entre deux trous de mémoire » ambre, cuivre, if et érable calciné

2021, improvisations, lumière et illusions vers 2022

Détail de l’installation « IMPROVISATION sur un CERCLE de fer » (acrylique cendres et sciure de prunier sur chêne calciné) et improvisation sur ambre jaune et ambre noire.

Rétrospective 2021 en quelques liens:

La fin de 2020 est marquée par la fermeture du conte de la troupe d’Argile ( étrange fin d’année sur la scène d’Orzens )

et 2021 débute sur l’ouverture sur la scène du théâtre d’Orzens de l’installation « Boîte Noire » ( 2020 dans la « BOÎTE NOIRE » )

Complétée par deux improvisations:

( IMPROVISATION sur un CERCLE de fer )

( Improviser un spectateur! ) et le chemin…

« le Chemin », acrylique et cendres sur prunier.

Un été à l’atelier ( Visite d’atelier )

…et le début du projet « Voyager entre deux trous de mémoire »

Una piedra para mi amigo Kess

L’automne est marquée la reprise des répétitions de la troupe d’Argile et la continuation/modification de la scénographie du « PIED D’ESTALE » ( Le livre du PIED D’ESTALE « réouvert » sur la scène d’Orzens )… et le travail du temps! ( Accepter la patine du temps… )

Réalisation de la planche « ARBRE MÉMOIRE », acrylique cendres ocre et terres sur érable. Élément du projet en cours de réalisation « 10 PETITES BOÎTES »

A bientôt à Orzens

Quelques heures avant la pluie…

Accepter la patine du temps…

Feuille tombée sur la sculpture en érable « empriente », projet « Voyager entre deux trous de mémoire »

Si certaines sculptures « se forment » en quelques heures, d’autres je les laisse prendre la patine du temps… mais qu’elles soient « terminées » en quelques heures ou quelques années, il faut toujours doser ce « lâcher-prises » pour les laisser « prendre vie »…

Le livre du PIED D’ESTALE « réouvert » sur la scène d’Orzens

Enfin! La scénographie que j’avais projetée et réalisée en 2020 retrouve les joies de jouer avec de « vraies » actrices… et acteurs, en chair et en os!

« Le pied d’Estale »

le chœur mixte d’Orzens-Oppens et la troupe d’Argile vous attendent à Orzens les

28, 29 janvier, 2, 4 & 5 février 2022

Toutes les informations seront mises à jour sur: https://theatreorzens.info/

Una piedra para mi amigo Kess

« Quand la lumière du soleil traverse la pierre il faut arrêter de creuser!

« improvisation sur pierre de moraine ambre et if »

En Suisse je vais à la « PÊCHE AUX PIERRES » dans les champs…

Mais pour comprendre cette sculpture je dois vous raconter une histoire, donc prenez votre temps et…

Extrait de « Voyager entre deux trous de mémoire« , imaginez-vous les pieds dans l’eau du …« Río Cuilco » à la frontière entre le Guatemala et le Mexique.

Ce matin nous étions partis tôt depuis l’atelier de Kees, pour aller à la « pêche aux pierres ». Les habitants du coin, que nous avions engagés pour nous aider à transporter vers le pickup les pierres que nous choisissions patiemment dans le lit de cette rivière, avaient dû nous prendre pour des fous: – ¿Porqué cargar esas piedras cientos de metros cuando hay miles justo al lado de la carretera? (Pourquoi transporter ces pierres sur des centaines de mètres alors qu’il y en a des milliers juste à côté de la route ?)

En fin d’après-midi nous nous décidions à remonter dans la vielle Dodge , le chemin de retour vers San Cristóbal de las Casas était encore long. La route sinueuse qui nous éloigne de la frontière du Guatemala longe encore la rivière sur quelques kilomètres. Un dernier regard sur les berges; « Regardes là!… un dernier caillou?… Un autre regard dans le rétroviseur a répondu pour nous: la gondole était plus que pleine de ces galets de granit et de grès, gris, rose ou vert , usés, polis, arrondis par la rage des eaux de la Sierra Madre. La taille des plus gros était du maximum de ce qu’avaient pu supporter les épaules de nos, braves mais ronchons, aides du jour. Donc plus d’arrêt avant le « Valle de Jovel »! Eh non! Après avoir passé le premier virage nous sommes forcés de nous arrêter à un barrage de l’armée.

«¡Bajan de la caminoneta! » Nous obtempérons pour laisser les soldats fouiller le véhicule. Après un regard à l’arrière leur chef nous demande « ¿ Que transportan aquí? » Après lui avoir expliqué que nous venions juste de prendre ces pierres dans la rivière et que nous les transportions vers notre atelier de sculpture, il nous ordonne calmement « ¡Ábrenos esas piedras! Para que podamos ver lo que hay a dentro! » (Ouvrez-nous ces pierres ! Pour que nous puissions voir ce qu’il y a à l’intérieur !)

Je jette un regard vers Kees qui avait l’air aussi perplexe que moi. Ce gradé de l’armée mexicaine venait de nous demander d’ouvrir des boulets de granit massif pour pouvoir «voir ce qu’il y avait à l’intérieur! » Comment sortir de là et expliquer à ce militaire, qui manifestement ne cherchait pas la même chose que nous, que nous avions belle et bien choisi ces pierres pour ce qu’elles « avaient à l’intérieur » mais que nous ne pourrions pas lui les ouvrir!?!

Depuis ce jour, durant mes promenades, je regarde toujours dans les pierres avant d’en choisir une.

Avec cette improvisation, qui fera partie de l’installation « Les 10 petites boîtes » je veux vous montrer ce que je vois, entre calme des champs et tumulte de…

à suivre… dans « Voyager entre deux trous de mémoire« 

Voyager entre deux trous de mémoire.

Ce lundi soir je n’avais pas la « muni »… enfin du temps pour soi… Mais que font tous les politiciens qui prennent leur retraite?… ils écrivent leurs mémoires! Si j’ai un seul talent c’est bien celui d’oublier. L’oubli très utile pour l’imagination (comme le disait Graham Green – Tout ce que j’oublie devient le terreau de ma propre imagination) mais plutôt un handicap quand il s’agit d’écrire une autobiographie!?!

Ma chance est que les souvenirs remontent à la surface quand je regarde mes anciennes sculptures. Un problème, j’ai vendu toutes celles d’avant 2005. Pas de soucis, je vais les peindre – Peindre c’est pour moi comme une méditation qui me met en relation avec le sujet, et pour le cas présent fait revenir le passé.

Donc c’est parti je vais écrire mes mémoires en quelques récits de  « Voyages entre deux trous de mémoire ».

Demain c’est promis je vous écris l’histoire de cette pépite (voir photo) de 200 grammes d’ambre noir du Chiapas… Ou mieux venez aux portes ouvertes de mon atelier à Orzens, info sur le post Visite d’atelier

Article de Dany Schaer, L’Echo du Gros-de-Vaud, 27 août 2021

Visite d’atelier

Para ces temps pluvieux je fais un grand « dépoussiérage » de mon atelier pour vous accueillir à Orzens.

Visite sur rendez-vous: https://burkha.me/contact/

article de LA RÉGION, jeudi 19 août 2021

Avis de recherche 2, ROBE NOIRE

« ROBE NOIRE » calcaire noir de St.-Triphon, 14/19/42,5 cm.

Cette sculpture a été réalisée en 1995. L’inspiration m’ai venue lors d’un concert de musique de chambre à la fondation de l’Estrée à Ropraz – le contraste entre le mouvement ondulatoire du haut buste de la violoniste accompagnant le violon et l’immobilité, presque hiératique, du reste de la robe noire sur son socle (une chaise du bistrot) m’a fait penser à un « granit égyptien ». Le calcaire noire de St-Triphon convenait particulièrement bien au chatoyant de cette robe immobile.

Ce bloc de St-Triphon provenait d’un lot reçu en payement de solde d’honoraire: Pour financer mes voyages autour du monde de cette période je rentrais en Suisse et pendant quelques années j’ai travaillé comme sculpteur tailleur de pierre; en particulier à la déconstruction des murs, restauration puis reconstruction de la façade de l’ancien hôtel Gibbon, rue du Petit Chêne à Lausanne. Des épais blocs de base il ne reste que 20 cm. en façade! Du reste j’ai pu faire quelques sculptures, dont…

Cette robe noire vient donc du centre des murs du premier grand hôtel lausannois, l’hôtel Gibbon (1839-1920) ainsi nommé en l’honneur de l’humaniste Édouard Gibbon (1737-1794).

En 2004-5 je suis revenu 15 mois en suisse pour réaliser une exposition de 40 sculptures en plein-air; pour financer notre séjour (nous étions 3 puis 4 en famille!) j’ai vendu la quasi-totalité mes sculptures (cette robe noire faisant partie du lot) à une galerie d’art suisse qui n’existe plus aujourd’hui.

Dans le cadre d’une installation/exposition que je prépare pour mes 40 ans de sculpture, j’aimerai en retrouver la trace. Si vous l’avez achetée ou connaissez qui l’aurait acquise merci de prendre contact ( https://burkha.me/contact/ ).